Wellington - La Manhattan du nord
Le nom de Wellington provient du duc de Wellington, victorieux à la bataille de Waterloo.
Après le vainqueur de Trafalgar,..
Nous aussi nous avons la place Wagram, la gare d'Austerlitz, et les boulevards des maréchaux.
Contrairement à une idée répandue, Wellington est la capital de la NZL , Auckland étant la ville la plus grande. Wellington est le siège du parlement et la capitale politique du pays.
L'économie de la ville est principalement basée sur les services : finance, services aux entreprises, gouvernement et industrie.
Nous y verrons en effet de nombreux bâtiments aux sigles révélateurs : Deloitte, PWC, Chartered accountants, AON ,..
Wellington est l'un des principaux centres financiers de la région Asie-Pacifique.
Wellington est aussi un haut lieu du cinéma (on la surnomme Wellingwood) et également de la technologie et de l'innovation.
Wellington - le blanc et le noir
Tout commence par le noir.
Notre bateau prévu étant " the boat is broken" , nous avons pris le bateau suivant et arrivons à 22H à Wellington.
La sortie du port est un enchevêtrement de bretelles d'autoroutes non éclairées. L'hôtel que GPS indiquait à 9 mn sera atteint au bout de 20 mn et encore au prix d'un demi tour hasardeux devant des hangars déserts.
On voit tout de suite que ici le M2 est rare, le hall de cet hôtel pourtant renommé ne fait 30 M2. le comptoir est minuscule, les bureaux placardesques.
Nous sommes garés dans la rue sur des stationnements payants. Le réceptionniste nous explique qu'il ne faut pas rester là et nous conseille d'utiliser le parking public juste à coté.
Son conseil se révélera judicieux puisque le lendemain, en sortant le matin, la note du parking s'élève déjà à 45 $ ( 30 €) .
Ce parking public est fait pour les possesseurs de smart ; le plafond est bas, il faut manœuvrer trois fois pour prendre les virages. De plus la plupart des places son marquées "privé/ne pas stationner" ou "4h maxi".
Le centre ville est un écheveau de rues à 3, 4 voire 6 voies. On peut circuler à l'aise mais il ne faut surtout jamais s'arrêter; les parking publics sont à 14 $ de l'heure, les emplacements sont "sous conditions".
Nous nous garons d'abord dans un parking de super marché (controlé par caméras automatiques avec 90 minutes max) puis au parking du musée qui est le moins cher de la ville.
Le centre ville ressemble à un petit Manhattan avec ses tours d'immeubles de bureaux et ses voies rapides sans stationnement. Ce sont principalement des immeubles d'activité tertiaire : banque, assurance, audit et comptabilité.
Cela c'était pour le côté noir.
Pour le côté blanc, c'est une ville très décontractée. On ne croise pas comme à NYC des yuppies arrogants qui parlent fort en allant conclure l'affaire du siècle dans l'heure qui suit.
Le front de mer est très sympa avec des bars à bière, des enfants qui plongent dans le port à partir de n'importe où et les inévitables joggeurs de bord de mer.
Une baraque vend des "oyster fritter". Comme habitants du bassin,nous nous devons d'investiguer le sujet.
Les huîtres fraiches sont mélangées avec de la farine, des oeufs et du lait dans un grand seau en plastique. Le cuisinier prend deux louches de préparation qu'il pose sur une plaque chaude et laisse cuire 5mn de chaque coté.
Cela ressemble à ce que c'est : une omelette aux huitres dans laquelle on a ajouté de la farine. Elisabeth a du mal à finir sa moitié,
Stoïque jusqu'à l'extrême je mange ma moitié; le reste allant enrichir le compost de la ville. L'idée peut être améliorée notamment sous l'angle des proportions.
La baraque à huîtres frites.
En se promenant, uns statue certainement dédiée aux plongeurs du port.
Le Cable car
Vers 1890, la banlieue chic de Kelburne s'étant développée sur la colline qui surplombe le port, afin de faciliter les communications avec le centre ville, un téléphérique a été construit à partir de 1898. Il s'agit d'un système de wagon sur rail tiré par un câble situé sous les rails.
La longueur de la ligne est de 620 M et le dénivelé de 120 M. Plusieurs tunnels et viaducs ont été nécessaires à la construction d'une voie en ligne droite.
Comme à San Francisco, le câble était entrainé en permanence, les wagons étaient dotées d'une principe qui permet d'agripper ou de relâcher le rail suivant que l'on veut monter, descendre ou rester fixe.
Les premiers systèmes d'entrainement étaient des machines à vapeur avec volants d'inertie. Le système actuel est un moteur électrique. L'énorme pince manoeuvrée à la main par le conducteur est remplacée par un système automatique.
Aux alentours de 1920, le câble car était le moyen de transport le plus utilisé pour cette banlieue, le trafic était de 2 millions de personnes par an.
Quelques photos du câble car
Nous avons même filmé la montée
Nous redescendons à pied dans une sorte de forêt tropicale et arrivons sur un enchevêtrement de bretelles de voies rapides qui nous conduira au centre ville.
Au passage j'ai rencontré un promeneur et son chien qui faisaient les boutiques.
il y a plein d'autres imitations de statues sur un site dédié .
Quelques photos de la balade en ville
Le port et ses extensions
Nous reprenons la voiture pour explorer les extensions du port.
Wellington est au centre d'une petite baie tournée vers le sud, dans le détroit de Cook. Normalement ce détroit est balayé par les vents et les traversées sont délicates. Pendant notre séjour il n'y avait pratiquement pas de vent et la traversée était celle d'un lac au repos.
De part et d'autre de la ville, le port s'étend sur plus de 20 km. Ce sont des hangars et des zones industrielles desservis par des voies rapides qui deviennent des autoroutes en ville.
Wellington sera juste un passage dans notre périple. Demain retour à la campagne, dans un parc national avec volcans et nature.
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